création 2008 – je veux qu’on me parle

De Louis Calaferte
Mise en scène, scénographie Alain Timár

Voyage en pays de Calaferte

A partir des œuvres suivantes:
Droit de cité
Requiem des innocents
Septentrion
L’homme vivant
Carnets
Black-out
Clap
Un riche, trois pauvres
Pièces intimistes
Poèmes

L’alphabet de Calaferte, sans cesse sur le fil du rasoir, jamais dans la dénonciation grossière ni l’apitoiement, évoque l’univers des petites gens, leur difficulté à dire. Mots simples pour panser des douleurs sombres, celles, surtout qui remontent à l’enfance.
L’écrivain et critique littéraire Patrice Delbourg qualifiait ainsi le monde de Louis Calaferte. Et ces paroles font écho à celles de Louis Calaferte lui-même, à la fin de « No man’s land » :
Qui suis-je ? Aucune idée là-dessus.
En sélectionnant et présentant une série de pièces courtes et de textes, j’ai choisi de rendre compte d’une sorte de voyage en pays de Calaferte, à travers cette nostalgie de la dérision qui caractérise ses personnages. S’il se moque du constat de la réalité, c’est pour mieux éprouver une vraie tendresse pour l’humain. C’est drôle, parfois tragique, quelquefois cynique, souvent comique, comme la vie quoi ! Mais le comique ici, est celui qui, en même temps qu’il nous divertit, au fond nous émeut. Jamais il n’est si proche de la perfection que lorsque, par une infime déviation, il pourrait se métamorphoser en tragique. Il doit éveiller en nous les résonances d’on on ne sait quel indéfinissable malaise. Carnets

Avec: Yaël Elhadad, Nicolas Gény et Roland Pichaud

Régie générale, lumière et son: Hugues LeChevrel
Construction du décor: Théâtre des Halles
Costumes et accessoires: Elizabeth Baumard

Administration générale: Laurette Paume
Relations publiques: Sophie Choulot
Chargé de développement: Philippe Salord

Production: Théâtre des Halles, avec l’aide du Ministère de la Culture et de la Communication (DRAC PACA), du Conseil Régional PACA, du Conseil Général de Vaucluse, de la Ville d’Avignon.