Création 2017 – DANS LA SOLITUDE DES CHAMPS DE COTON

REPRISE ET TOURNÉES

  • à Avignon – du 24 au 26 octobre 2020 au Théâtre des Halles (84)
  • en Chine décembre 2019, les 6 et 8 à Nanjing, les 10 et 11 à Whuhan, les 14 et 15 à Hangzhou, les 17 et 18 à Shanghai, les 21 et 22 à Pékin
  • à Neuchatel – du 15 au 18 mars 2017  au Théâtre du Passage (Suisse) – Plus d’infos
  • à Avignon – du 6 au 29 juillet 2017 au Théâtre des Halles (84)

CRÉATION

  • à Avignon – du 9  au 12 mars 2017  au Théâtre des Halles (84)

« Si vous marchez dehors, à cette heure et en ce lieu, c’est que vous désirez quelque chose que vous n’avez pas, et cette chose, moi, je peux vous la fournir. » Bernard-Marie Koltès

« Une rencontre au moment du coucher du soleil et du crépuscule… Affrontement entre deux hommes autour d’un deal: celui qui vend et celui qui achète, celui qui propose et celui qui désire. S’instaure un dialogue singulier : que veulent-ils, que cherchent-ils vraiment ? Le paradigme du commerce constitue une sorte de paravent à une humanité qui ne demande qu’à éclore. Il révèle également la question cruciale de l’altérité : je ne suis pas seul… Qui est l’autre, comment le reconnaître ? On perçoit deux solitudes à la limite de, au bord de, et marquées comme au fer rouge par une dépendance réciproque. Tels des animaux qui se jaugent, se flairent et se repèrent, ils avancent, reculent sans que ni l’un, ni l’autre ne gagne ou ne perde. Car le combat qu’ils mènent est d’une autre nature : il ne vise pas à abattre l’adversaire. Peu à peu, des liens se nouent, indéfectiblement unis dans cet obscur objet du désir. Le désir se décline ici du côté de la vie; c’est bien parce qu’ils sont en vie et qu’ils la ressentent intensément que la confrontation devient inéluctable, comme une impérieuse et tragique destinée.

Les deux personnages incarnent en fait des archétypes et nous parlent de l’humanité et de la condition humaine. Ils nous parlent aussi de la société contemporaine où marchandisation, consommation et produit sont devenus les maîtres mots des échanges. L’élargissement donc au symbolique et pourquoi pas au métaphysique m’apparaissent pertinents: en tout cas, on peut s’y risquer ! » Alain Timár


Texte Bernard-Marie Koltès
Mise en scène, scénographie Alain Timár

Assistante à la mise en scène Lee Fou Messica assistée de So Hee Han, création lumière Richard Rozenbaum, sonorisation et régie Quentin Bonami, construction décor et accessoires Jérôme Mathieu et Éric Gil, assistante technique Claire Boynard


Avec Robert Bouvier, Paul Camus et Pierre-Jules Billon (batterie)

Production Cie Alain Timár / Théâtre des Halles 
Le spectacle a bénéficié du soutien du Théâtre du Passage (Neuchâtel, Suisse)
La Cie Alain Timár reçoit le soutien financier du ministère de la Culture et de la Communication / D.R.A.C. P.A.C.A., du Conseil régional Provence-Alpes-Côte d’Azur, du Conseil départemental de Vaucluse et de la ville d’Avignon
Texte publié aux Éditions les Solitaires intempestifs
Spectacle à partir de 15 ans
Licences 1-1079040 & 2-1092417
Photo © Ifou pour le Pôle média

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CONTACT TOURNÉE :

Alexandra Timár

alexandratimar@theatredeshalles.com

Disponible en tournée